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If I would like to make the best compliment to the singer, it would be: he has his own style.
You hear him singing, and you do not even to know the song - it's Daniel Lavoie.

Bruno Pelletier

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Daniel Lavoie «40 ans pour le prix d'un billet»

Une collaboration de Marlène Nadeau

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 Daniel Lavoie (photo: Yves Provencher)

27 mai 2012.

Le noir absolu sur scène, seulement le son d'un vieux poste de radio retentit dans nos oreilles, des airs de toutes sortes et un commentateur parlant d'un jeune Manitobain qui débute sur le plan musical. L'éclairage monte doucement, on entend les premières notes au même moment où Daniel Lavoie s'avance doucement. Comme toile de fond, une gigantesque et magnifique plaine jaunâtre... «Y'a des jours de plaine on voit jusqu'à la mer...».Devant un public conquis d'avance, Lavoie nous offre ses tubes qu'il a repris de main de maître, sur son album «J'écoute la radio». Bien sûr, en spectacle, il en ajoute quelques autres, il prend aussi la peau de son personnage Frollo, qui l'a fait connaître internationalement dans Notre Dame de Paris, pour nous offrir «Belle» et «Tu vas me détruire». En entrevue pour Québec Info Musique, Daniel Lavoie, mentionnait que la reprise de ses succès par des artistes, lui font un immense honneur. En faisant référence à «Jours de Plaine» par les Charbonniers de l'enfer «J'adore leur version, ils sont allés à quelque part avec cette chanson où je n'aurais jamais pensé aller, ça fait plaisir et c'est gratifiant». Pour «J'écoute la radio», Daniel Lavoie me mentionnait qu'il avait eu un plaisir fou à refaire ses chansons, à ajouter des couplets, des textes, refaire les arrangements avec Marc Pérusse. «J'ai eu ensuite envie de me retrouver sur scène, avec des musiciens, créer une ambiance des années 1970. Et je crois que nous avons réussi!».Effectivement, ce spectacle nous amène dans des territoires inconnus grâce à ses nouvelles interprétations. Étrangement, on sent qu'on est loin des paroles écrites au fil de sa carrière... «Avant je me voyais comme un imperméable, je les laissais tomber pour me sentir aimer». «Si j'avais juste la moitié d'une tête j'entendrais tes appels au secours, cette moitié me suffirait pour savoir ce qui t'a blessé». «Y'a des méchants, pis y'a des bons, c'est que des fois c'est dur de les distinguer». Autant on sent que ces passages sont loin derrière lui car on voit qu'il assume aujourd'hui pleinement ce qu'il est, autant on peut sentir qu'ils sont encore tout près mais de façon fort différente... Majestueux amalgame.Sur scène, les voix de Jorane, Maurane, Catherine Major qu'on peut entendre sur le disque nous manquent un peu, même si la claviériste-choriste Andréanne Alain essaie de nous rendre la semblable. Réussi dans certains cas, un peu moins dans d'autres, où j'aurais préféré entendre alors Lavoie seul. On retrouve un Mario Légaré impeccable, autant à la voix qu'aux basses, José Major à la batterie et aux percussions, Marc Vallée parfait à la guitare et au banjo mais un peu trop discret au sax sur «Boule qui roule».
Sophie BeaudetEn première partie, cette jeune interprète est venue pour nous présenter quelques titres tirés de son album «Garçonne» paru le 21 février dernier, fait en collaboration avec des artistes tel que Daniel Lavoie, Luc De Larochellière, Pierre Flynn. Son premier extrait «À quoi tu penses» joue déjà à la radio. Sa voix douce et nuancée est très intéressante. Il reste un peu à peaufiner les basses mais ça viendra sans doute avec l'assurance. Par contre, sa passion pour la musique est contagieuse!

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